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Georges Bernanos, qui ne s'encombrait pas de circonlocutions embarrassées, écrivit en 1938 dans Les Grands Cimetières sous la lune :
"La Chrétienté a fait l'Europe. La Chrétienté est morte. L'Europe va crever, quoi de plus simple?"
Quatre-vingt-six ans plus tard, faut-il lui donner raison?
Ou, plus abruptement formulé, et dans le langage de Bernanos : la France va-t-elle crever?
Je partage cet avis. En reniant notre lien originel avec la chrétienté, on se suicide en tant que civilisation.
Sylsyl, j'évoque bien sûr dans le T3 de mon bouquin les abandons des responsables religieux dans le déclin de l'Occident. Le pape François ne pouvait donc pas passer entre les gouttes... : "Une Chrétienté ayant à sa tête un pape François n'a nul besoin qu'il y ait en face un Saladin pour être décapitée."
Je partage donc votre avis, et me refuse à penser que c'est un imbécile. Il sait ce qu'il fait. Ce que je vais écrire est horrible pour nous : je crois qu'il est convaincu qu'en Occident la Chrétienté est morte, et qu'il est par conséquent inutile d'insister. Il fait donc ce qu'a toujours fait Rome lorsque l'empire sur lequel Elle comptait s'effondre : il regarde ailleurs. On a tendance à oublier que l'Église a toujours fait de la géopolitique.
Et oui ! Que l'
Église eût fait entendre une autre voix avec Mgr Sarah à sa tête ! Je suppose que vous avez lu "Le soir approche et déjà le jour baisse".
Oui le Cardinal Sarah est à l'opposé de cela.
Ce livre, définit clairement les maux dont souffrent l'Occident. Sans foi, sans Dieu, l'homme court à sa perte, il prend le mauvais chemin.
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Bien sûr, et le Cardinal Robert SARAH, le dit clairement.
Par ailleurs, je reste persuadée, que le Pape Benoît XVI, à été écarté, en faveur du Pape actuel, mondialiste, et sous les ordres de Soros.